Par : Frantzou Laguerre
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La gangstérisation instaurée dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince a des impacts néfastes sur l'économie du département du Sud, entravant la circulation de l'argent. Cela pousse plusieurs dizaines de personnes à se masser chaque jour devant les établissements bancaires et les maisons de transfert dans la ville des Cayes.
Le climat de criminalité entretenu en toute impunité par les gangs armés, depuis juin 2021 à Martissant, dans la périphérie sud de la capitale, est à l'origine d'une situation de famine révoltante dans le grand Sud, particulièrement dans la ville des Cayes.
Entre 8h00 et 13h00, on peut voir des dizaines de citoyens se rassembler devant les succursales bancaires, les maisons de transfert et même les bureaux de Mon Cash pour obtenir des services.
Ces maisons de transfert et bureaux de Mon Cash, ainsi que les annexes bancaires, se voient contraints de fermer leurs portes, en raison du manque de fonds à leur disposition pour servir leur clientèle.
Faute d'argent, les dizaines de clients arpentent au jour le jour ceux qui s'efforcent de garder leurs portes ouvertes. Ils ont été vus s'attrouper sous un soleil de plomb, devant certaines entreprises de transfert au centre-ville des Cayes, dans l'espoir de recevoir de l'argent pour répondre à certains de leurs besoins.